Le travail consiste à marcher 10 à 15 kilomètres par jour, pour trier le sorgho, en déracinant les mâles et autres indésirables des champs, à l'aide d'une grosse bêche. C'est un job super agréable, malgré la chaleur lors des premiers jours.

L'équipe de travailleur est composée de 9 français, 8 allemands, 2 italiens , 2 anglais, 2 brésiliens et d'une flopée d'Australiens.

Nous tissons rapidement des liens avec les workers qui sont dans le même camping que nous. Ce dernier prend des airs de colonie de vacances avec tous ces backpackers que nous sommes. C'est très inhabituel pour les quelques résidents du parc.

Lauriane et Clément dorment dans leur hamacs pendant toute la semaine. Pendant la plupart des nuits, il y a beaucoup de vent, ce qui nous berce dans les hamacs. Une nuit, il y a une dust-storm, nous avons l'impression que nous allons nous envoler, mais cela ne nous empêche pas de nous rendormir. Photo de la tempête pendant la nuit : https://drive.google.com/open?id=1tKqyUOFxUe6l3VQ5svNOemL4mAjAp1Z-

Tous les jours, nous partons à 5h du camping et nous finissons les journées vers 14h. Chaque matin, le levé de soleil nous accompagne avec des jolies couleurs, lors de nos longues marches dans les champs : https://drive.google.com/open?id=1uPVIWgCwVaR25Go8_13ceY9USZ00Ln1J

Mercredi 15, nous quittons notre camping avec piscine pour l'hôtel de la ville, au même prix, pour nous mettre à l'abri avant la tempête annoncée en fin de semaine.

La tempête a bel et bien lieu, des trombes d'eau tombent du ciel ; c'est un miracle pour cette région : les réservoirs se remplissent, les champs sont arrosés et les feux sont ralentis.

Nous avons notre premier jour off annoncé pour le lendemain, dû à la tempête. Ce jour là, c'est les 30 ans d'Alexis, l'un des workers ; nous festoyons donc le soir et profitons d'une (rare) grasse mat' le lendemain.

Le dimanche 19 janvier, c'est notre derniers jour de travail. Le même jour, en fin de journée, nous assistons à une Duststorm d'une ampleur considérable. Nous avons définitivement bien fait de réserver cet auberge/hôtel pendant cette semaine là. Les bâtiments sont secoués, la poussière s'infiltre de partout et il fait nuit instantanément.

Quelques clichés de la tempête :

Panorama : https://drive.google.com/open?id=1uWeHDLApXdaGono6gmJo2sIHB7g-DZhq

1min avant l'impact : https://drive.google.com/open?id=17ZySCXLKQX5iO0Hmsn9jRH-tzxdOvvNt

Dans la tempête : https://drive.google.com/open?id=1gIJQ3hWdXUeOuoUa1mfBXpg87_Eg-2F1

Mercredi 22 nous commençons un nouveau travail, toujours pour la même entreprise.

On nous a donné rdv à 11h30 pour la présentation du boulot, mais arrivés au point de rdv on nous dit de revenir à 13h30 car nous allons bosser toute l'après midi. Nous revenons au final vers midi et demi, et nos amis sont déjà au travail. Nous passons ensuite 3h à faire semblant de travailler, en attendant le camion qui doit amener le maïs.

Le ratissage inutile : https://drive.google.com/file/d/1gWiUPEBT9oyzl7kI2tS2GaLHAAEmWwC7/view?usp=drivesdk

Vers 15h30, le camion est enfin là, et nous commençons le vrai travail. Nous sommes en charge de jeter l'enveloppe et garder la tige et les grains. Nous travaillons 2h puis nous avons fini. Nous sommes moins terreux qu'en travaillant dans les champs !

Le lendemain, nous travaillons encore dans l'usine pour trier le maïs : https://drive.google.com/file/d/1hjHcYN8oqx5K4WL6aJhGqXblprQUlHQB/view?usp=drivesdk

Une fois le travail fini, c'est soirée film d'horreur avec tous les workers dans l'hostel.

Le 24 janvier, nous quittons Narromine, pour continuer nos aventures ailleurs. Nous disons au revoir à nos amis Dan, Chris, Sergio, Carlos, Patrick et Lena avec qui nous avons passé plus de 15 jours.